Son altesse sérénissime le prince Albert de Monaco fait partie des principaux bénéficiaires des aides de la politique agricole commune (PAC) dans l’Aisne. Dans ce département, le prince est propriétaire du château de Marchais. Cette vaste demeure (qui ne tient pas son nom d’un ancien dirigeant communiste français), implantée au cœur de 350 hectares de forêt et de 770 hectares de terres agricoles (selon France 3 Picardie) appartient à la famille Grimaldi depuis 1854.
Selon le fichier Telepac, “SAS le prince Albert de Monaco” est bénéficiaire de 40000 euros d’aides PAC. Mais, dans cette même commune de Marchais, le nom de l’exploitation agricole Perséphone dans le fichier Telepac ne manque pas d’intriguer. Ce nom de déesse grecque antique qui est associée au retour de la végétation lors du printemps n’est pas habituel chez les agriculteurs du département. Une brève recherche au greffe du tribunal de commerce de Saint-Quentin montre que la société à responsabilité limitée Perséphone est constituée de 1000 parts : – 999 parts sont dans la propriété de “M. Grimaldi Albert”, aussi connu sous le nom de Son altesse sérénissime le prince Albert II, Alexandre Louis Pierre Grimaldi, prince souverain de Monaco, né le 14 mars 1958 à Monaco – 1 part appartient à “Mme Hanovre Caroline” plus connue sous le nom de son altesse royale Caroline, princesse de Hanovre, née le 23 janvier 1957 à Monaco.
Le gérant de la société est un certain Claude Palmero qui est aussi gérant du château de Beauregard, autre propriété de la famille princière, située à Mons dans le Var, à proximité de Fayence. La Sarl Perséphone perçoit un peu plus de 160000 euros d’aides. Donc au total, le prince Albert, grand ami de l’Aisne, est un des principaux bénéficiaires des aides PAC du département avec un peu plus de 200000 euros versés par l’Europe.