Ziad Khoury, le préfet de l’Aisne, a annoncé mercredi 17 mars la réception de 3 500 doses supplémentaires du vaccin Pfizer à destination des habitants de l’Aisne pour ce week-end, à l’occasion d’une visite au centre de vaccination de l’hôpital de Soissons. A Soissons, une opération coup de poing aura lieu samedi 20 mars, afin de vacciner le plus grand nombre de personnes dans le cadre du protocole (personnes âgées de 75 ans et plus, et les personnes de 65 à 75 ans présentant des comorbidités). 138 doses ont été commandées. Au 18 mars, 3 800 vaccinations (1ère et 2ème injection) ont déjà été faites au centre de vaccination de Soissons.
2 opérations coups de poing ont déjà eu lieu les week-ends du 6-7 mars et du 13-14 mars. 7 741 personnes avaient pu être vaccinées dans le département de l’Aisne au cours de ces 2 week-ends, selon les chiffres de la préfecture. Ce week-end encore, les 17 centres de vaccination du département doivent être ouverts. Le 16 mars, 16 278 habitants de l’Aisne (3,1% de la population) avaient reçu leurs deux doses, et 41 410 n’en avaient reçu qu’une seule, dans le département (soit 7,9% de la population axonaise)*. Au 15 mars, 636 941 personnes ont été vaccinés dans les Hauts-de-France.
Seulement 30% du personnel du centre hospitalier de Soissons vaccinés…
«On va essayer de créer des centres en plus, car en avril on aura davantage de vaccins», a expliqué le préfet. À Soissons, ce centre pourrait être ouvert à la salle Simone-Veil, ou bien, si cela est nécessaire dans l’espace multisport Claude-Parisot, plus grand, a indiqué l’adjointe au maire de Soissons, Carole Deville-Cristante. Une aide nécessaire, «car le centre de vaccination de l’hôpital effectuera alors les deuxièmes injections sur les patients», a expliqué Laurence Timsit, médecin coordinateur de l’hôpital de Soissons.
Enfin, notons que 30 % du personnel du centre hospitalier a déjà été vacciné. Un chiffre faible qui s’explique par une certaine réticence des professionnels de santé. «On a aussi le cas de soignants qui se disent qu’il vaut mieux laisser ces vaccins aux personnes à risque», note Laurence Timsit. Une opération de vaccination des soignants de l’hôpital est programmée lundi 22 mars pour faire remonter ce chiffre.
Romaric Leurs
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