


Selon les données publiées par Santé publique France, il n’y avait jamais eu autant de personnes hospitalisées pour covid-19 dans les hôpitaux du département. Lundi 1er février, 332 patients atteints de formes graves de l’infection étaient pris en charge en hôpital dans l’Aisne. Un chiffre qui résulte non pas d’une brusque dégradation comme on l’avait connu lors des première et seconde vagues de l’épidémie, mais d’une lente remontée depuis la fin du mois de janvier, après une période de plusieurs semaines ou le nombre d’hospitalisations stagnait à un niveau déjà très élevé, autour de 300 personnes.
En conséquence, le nombre de patients en réanimation augmente lui aussi pour atteindre 29 personnes au 1er février. C’est un peu moins que le maximum de la seconde vague (35 personnes) et encore nettement en dessous du maximum observé lors de la première vague (jusqu’à 47 personnes), preuve que la prise en charge des formes graves du covid-19 s’est tout de même améliorée. Mais cette remontée reste inquiétante. Si les services de réanimation des hôpitaux axonais ne sont pas encore arrivés à saturation, la tension reste forte et entrave les capacités de prise en charge pour les autres patients.
En une semaine, du 25 janvier au 1er février, 40 sont décédés du covid-19 dans l’Aisne, portant le total des victimes de l’épidémie à 677 personnes dans notre département.
Du côté des données Si-DEP, on observe tout de même une légère inflexion des taux d’incidence et de positivité. Le taux d’incidence (1) sur 7 jours glissants s’établit, pour la période du 23 au 29 janvier, à 260,4 contre 270,1 pour la période du 20 au 26 janvier.
Le taux de positivité (2) s’élève lui à 8,7% pour la période du 23 au 29 janvier, en très léger replis par rapport à la semaine précédente (9,3%).
V. D.G
(1) : Le taux d’incidence sur 7 jours glissants correspond, au jour J, au nombre total de tests positifs réalisés dans l’intervalle de temps [J-9; J-3] pour 100 000 habitants
(2) : Le taux de positivité sur 7 jours glissants correspond au pourcentage de personnes testées positives par rapport au nombre de personnes total (positives et négatives), à partir des tests réalisés entre j-3 et j-9.