Après presque 4 ans de captivité, la travailleuse humanitaire Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde, a été libérée hier, jeudi 8 septembre. Âgée aujourd’hui de 75, la Franco-suisse avait été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao, dans le nord du Mali, où elle vivait et dirigeait depuis des années l’ONG «Association d’Aide à Gao», une organisation d’aide à l’enfance. Son garde du corps a été tué et plusieurs membres de son entourage blessés lors de l’attaque. Sa détention avait été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, un groupe armé lie à Al-Qaïda.
Après de longues négociations, Sophie Pétronin a finalement été libérée, en même temps que Soumaïla Cissé, une personnalité politique malienne, et deux Italiens, le missionnaire Luigi Maccalli et un jeune homme, Nicola Chiacchio.
Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé ont embarqué jeudi soir dans un avion à Tesssalit, ville proche de la frontière algérienne. Ils ont atterri dans la nuit à Bamako, la capitale malienne, où ils ont pu retrouver leurs proches. Sébastien Chadaud, le fils de Sophie Pétronin, était particulièrement ému au moment des retrouvailles (voir la vidéo en tête d’article).
Après avoir passé la nuit à l’ambassade de France au Mali, Sophie Pétronin a de nouveau embarqué dans un avion vendredi 9 octobre matin, accompagné de son fils, direction cette fois-ci la France. Elle est attendue aux alentours de 12h30 à l’aéroport militaire de Villacoublay, où elle sera accueillie par le président Emmanuel Macron.