Le département de l’Aisne est pour le moment toujours relativement épargné par le reprise de l’épidémie de covid-19 «mais avec des indicateurs mal orientés et une proximité avec des territoires limitrophes classés sur la liste rouge», indique la préfecture.
Une situation suffisamment préoccupante pour justifier une nouvelle extension de l’obligation du port du masque (voir communiqué de la préfecture au bas de l’article). Il est désormais obligatoire, sous peine d’amende pour les personnes âgées de 11 ans :
– aux abords des commerces et services publics pour les personnes y stationnant dans l’attente d’y accéder.
– sur les parkings dédiés à des commerces ou des zones commerciales ;
– aux abords des lieux d’accès aux transports en commun (gares, gares routières, arrêts de bus) pour les personnes y stationnant ;
– lors des événements funéraires se déroulant à l’intérieur des cimetières, que ces événements soient religieux ou civils.
– lors de rassemblements sur la voie publique de plus de 10 personnes à l’exception des manifestations sportives déclarées.
“En résumé, le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics clos, les événements publics de plein air, les abords des écoles, commerces et services publics, et pour tout rassemblement de plus de 10 personnes”
«Ces obligations s’ajoutent aux obligations réglementaires nationales déjà existantes concernant les lieux clos des établissements recevant du public et aux obligations venues déjà les compléter cet été dans l’Aisne par arrêté préfectoral en ce qui concerne les événements organisés dans l’espace public et pour les abords des établissements scolaires (et d’enseignement supérieur désormais). En résumé, le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics clos, les événements publics de plein air, les abords des écoles, commerces et services publics, et pour tout rassemblement de plus de 10 personnes (déclaré ou non), sans évoquer les obligations sur les lieux de travail», précise la préfecture
Et alors que les rassemblement privés, et notamment familiaux semblent aujourd’hui la principale cause de transmission du virus, les autorités appellent à la plus grande prudence. Elle demande de limiter à 10 si possible le nombre de participants à ces rassemblements, en étant particulièrement attentif à la présence de personnes sensibles.
Le préfet invite les maires à avoir une approche prudente dans ce domaine, en incitant à différer ces événements lorsque c’est possible et, en toute hypothèse, en ne mettant pas à disposition des installations publiques lorsqu’un doute suffisant existe sur la capacité des organisateurs à y faire appliquer les règles sanitaires.